Juin 21


Après le flop de Vista, une question légitime se pose : le logiciel libre serait-il l'avenir des systèmes d'exploitation ?

Signe des temps modernes ou engouement passager, le système d'exploitation (OS) Linux fait de plus en plus parler de lui dans les colonnes de la presse numérique.

Il faut dire que, depuis son adoption par les députés de l'Assemblée nationale et la gendarmerie (soit plus de 70 000 ordinateurs reliés à Linux d'ici à 2013 dans notre pays !), le système d'exploitation alternatif a décidément le vent en poupe. Mais que de chemins parcourus depuis sa création, en 1991, et les quatre distributions grand public que nous allons testées aujourd'hui dans ce dossier.

Pour les non-initiés ou pour ceux qui voudraient conforter leurs connaissances, il est peut-être préférable avant tout de revenir sur quelques notions de bases. Linux est un système d'exploitation, au même titre que Windows et Mac Os X, qui utilise et relie entre elles les ressources matérielles de votre ordinateur (processeur, carte mère, graphique, mémoire, etc.). Pour être plus précis, Linux ne désigne en réalité que le noyau inventé par l'informaticien finlandais Linus Torvalds. Ce n'est que l'adjonction d'applications (dits « paquets ») et de logiciels qui en feront un véritable système d'exploitation (GNU/Linux).
Le projet GNU, inventé par Richard Stallman, quelques années auparavant, s'appuie sur la licence GPL, qui permet d'étudier, de modifier, d'améliorer un programme et de le redistribuer à la communauté pour en tirer bénéfice. On parle alors de logiciels libres, à l'opposé de la notion de copyright, où chaque programme est soumis à de nombreuses restrictions.

La grande majorité des applications est gratuite
Sous Linux, l'immense majorité des applications est gratuite. Impensable sous Windows, il est tout à fait encouragé de copier et de modifier le code source du noyau, pour fabriquer et personnaliser son propre système d'exploitation : on parle alors de distributions. Il en existe des dizaines disponibles en versions gratuites et payantes sur Internet et dans le commerce, mais dont l'impact est malheureusement quasi nul auprès du grand public.

Les explications seraient trop nombreuses à énumérer ici, mais il est vrai que la multiplication des distributions, la confusion des genres, l'orientation souvent professionnelle ainsi que le non-intérêt de certains constructeurs à développer des drivers de qualité (pour les jeux par exemple) n'ont jamais permis à Linux de faire écho à ses concurrents directs. Enfin, cela est vrai jusqu'à ce que de mini-révolutions apparaissent ici et là...

Depuis quelques années, la communauté Linuxienne fait tout son possible pour s'accaparer une audience de plus en plus large. L'époque où le système d'exploitation était synonyme de lignes de commande à profusion, d'interfaces graphiques sommaires et d'installation réservée aux ténors de l'informatique est totalement révolue.
Aujourd'hui, les interfaces graphiques les plus répandues (KDE et Gnome, pour simplifier) n'ont rien à envier à leurs principaux concurrents. Mieux, elles s'en inspirent, et l'utilisateur lambda habitué au bureau de Windows ne devrait aucunement être déstabilisé par la présentation de KDE 4. Tandis que Gnome fait référence à Mac Os sur de nombreux points.

L'exemple de l'EeePC
Au fil des ans, les Live CD et les clés USB permettent d'avoir une version stable de Linux et facilitent le passage vers une installation complète. L'objectif avoué : tester Linux sans toucher aux partitions de votre disque dur et limiter ainsi les risques de plantages occasionnés par Windows. La distribution Ubuntu va même plus loin en proposant un programme qui s'installe directement sous Windows, évitant tout partitionnement de vos disques durs, appelé Wubi.
Certains constructeurs ne s'y sont pas trompés et participent activement à cette démocratisation en proposant les distributions les plus courantes de Linux sur leurs PC (c'est le cas d'Intel, de Dell et d'Asus, avec son EeePC à moins de 300 euros). Ainsi, une alternative est possible aux monopoles imposés par Microsoft et par Apple, ou tout du moins une cohabitation dans le cas où vous voudriez réaliser ce changement en douceur.

VMware Workstation
La virtualisation est un procédé qui émule un ou plusieurs systèmes d'exploitation sur une seule et même machine, à l'aide d'un logiciel que vous devrez au préalable installer sur votre ordinateur. Il existe de nombreuses applications capables d'un tel tour de passe-passe, dont (Virtual PC), et Parrallels Desktop pour les utilisateurs Mac). Nous avons retenu VMware Workstation pour ses performances et sa simplicité, qu'il est possible de tester gratuitement pendant 30 jours.
Une fois le logiciel installé, dirigez votre souris sur l'icône qui se trouve sur le bureau et suivez les instructions pour créer une machine virtuelle en cliquant sur le bouton New Virtual Machine. Il est possible de sélectionner le type du système d'exploitation que vous voulez tester (Windows, Linux, Sun Solaris, etc.), d'allouer de la mémoire en décidant d'un seuil maximal à ne pas dépasser, de créer plusieurs environnements à la fois et de vous diriger à l'intérieur d'entre eux à l'aide d'onglets. Dans notre cas, nous avons créé quatre machines virtuelles sous Linux grâce aux images .iso, que vous pourrez récupérer sur 01Net .
Attention toutefois, vous devrez avoir une machine assez puissante pour pouvoir émuler plusieurs systèmes d'exploitation à la fois. Il est conseillé d'avoir au moins un double-coeur avec 2 Go de mémoire vive. De plus, le programme est en anglais et ne gère pas encore les bibliothèques graphiques les plus avancées, vous ne pourrez donc pas profiter des effets 3D des bureaux KDE et Gnome, qui valent le détour. Pour cela, vous devrez procéder à une installation complète et, donc, à un partitionnement de vos disques durs (Voir article « Installez Ubuntu avec Windows »).

Bootez sur un simple CD
Autre méthode relativement efficace, un Live CD, qui vous permettra d'utiliser la distribution de votre choix en rebootant votre ordinateur sur le lecteur de CD. Pour cela, téléchargez l'image de votre choix sur le site au format .iso (Voir liens ci-dessous), et utilisez un logiciel de gravure pour conserver votre cession, par exemple Free Easy CD/DVD Burner. Une fois la gravure terminée, redémarrez votre ordinateur, et s'il ne se passe rien, vérifiez au niveau du Bios (touche F2 ou Suppr, à l'écran de démarrage) que l'ordinateur démarre bien sur votre lecteur de CD, à l'endroit intitulé First Boot Device.

Menu Live CD d'Ubuntu avec Wubi
L'avantage de cette méthode est de pouvoir tester Linux dans les mêmes conditions que s'il avait été installé sur votre ordinateur (c'est un petit peu plus lent quand même) mais, l'inconvénient, c'est que vous ne pourrez pas conserver les documents modifiés sur votre disque dur. Enfin, notons l'arrivée avec la version 8.04 d'Ubuntu d'un assistant - appelé Wubi - qui permet d'installer cette distribution directement sous Windows, comme s'il s'agissait d'un logiciel.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, il suffit alors de passer par le panneau de configuration pour désinstaller intégralement Ubuntu tout comme vous le feriez avec n'importe quel autre programme. Avec cette méthode, plus aucun partitionnement, donc, ni problème d'écriture puisqu'il est possible de conserver les données modifiées sur votre disque.
Une révolution !

Bureau virtuel en forme de cube (Compiz)
Disponible depuis le mois d'avril, la dernière version grand public de l'éditeur Canonical dénommée « Hardy Heron »» a beaucoup fait parler d'elle. Tout ou presque dans cette distribution a été fait pour concurrencer les systèmes d'exploitation existants. Son installation a été repensée et inclut désormais la possibilité d'essayer Linux comme si le système faisait partie intégrante de Windows.
L'interface graphique Gnome dans sa toute dernière version (2.22) va à l'essentiel et se joue même du module Aero, de Windows Vista, grâce à des effets en 3D saisissants (qu'il faudra paramétrer après installation, voir Compiz plus bas). Au niveau des applications, l'offre disponible avec la distribution est large : des programmes qui s'illustrent aussi bien sur Internet que dans la musique, la vidéo, la bureautique ou la sécurité.
Impossible d'être exhaustif mais citons pêle-mêle les dernières versions d'Open Office, de Gimp, de Firefox, de Pidgin (anciennement Gaim), de Brasero, un nouveau logiciel de gravure, de Cheese et de Digikam, pour prendre des photos avec sa webcam, ainsi que d'innombrables applications (paquets, pour rester dans la nomenclature linuxienne) très simples à installer grâce à l'assistant automatique classé par catégorie et selon le degré de popularité.

L'ajout de programmes d'Ubuntu
Dans la pratique, le bureau d'Ubuntu est organisé en trois onglets principaux, en haut à gauche de la fenêtre, pour accéder à vos programmes (Applications), vos répertoires (Raccourcis) et aux outils d'administration de votre poste (Système). Extrêmement bien classées, les applications sont divisées en sous-catégories : Accessoires, Bureautique, Graphisme, Internet, Jeux, Son et vidéo.
C'est ici que vous retrouverez la toute dernière version de Firefox, le logiciel de retouche d'image Gimp, la suite bureautique Open Office, capable de lire et d'importer la majorité des formats existants, RythmBox, pour la lecture audio et le support des webradios et podcasts, Pidgin, comme logiciel de messagerie instantanée, etc. En fin de liste, le bouton Ajouter/Supprimer pour les dernières versions des logiciels développés par la communauté.

Pour activer les bureaux virtuels, rendez-vous dans le menu Système\Préférences\Apparences, et cocher le bouton radio Extra. Si votre carte graphique le permet, les derniers pilotes propriétaires de nVidia ou d'ATI seront automatiquement installés. Après un redémarrage, assez rare sous Linux pour être signalé, tapez la ligne de commande suivante dans le Terminal : $ sudo apt-get install simple-ccsm. Cela aura pour conséquence d'installer le panneau de configuration de Compiz dans le menu Préférences et, après avoir sélectionné les effets correspondants, vous pourrez désormais afficher votre bureau sous forme de cube en appuyant simultanément sur les touches CTRL+Alt+Bouton gauche de votre souris sans lâcher aucune des touches.

De plus, vous pourrez trouver tous les outils d'administration les plus courants (Réseau, Sécurité, Services, Tests matériels) dans les menus correspondants de l'onglet Système. Grâce à sa communauté réactive, vous trouverez de toute façon de nombreux tutoriels sur Internet. A ce propos, nous vous conseillons d'aller jeter un coup d'oeil sur Ubuntu.org pour obtenir toutes les informations concernant cette distribution. De plus, un forum complet ainsi qu'une (foire aux questions) FAQ sont mis à jour quotidiennement.

Enfin, pour être véritablement complet dans la présentation d'Ubuntu 8.04, sachez que cette version bénéficie d'un support de trois ans dans sa version grand public et de cinq ans pour la version serveur. En outre, il existe différentes variantes de la distribution disponibles sur Internet telles que Kubuntu (bureau sous KDE), Xubuntu (idem mais XFCE plus léger), ou encore EeeXubuntu pour les portables d'Asus.

Disponible depuis le mois d'avril, la deuxième distribution de ce comparatif est issue de la fusion de plusieurs entreprises dont Mandrakesoft à qui l'on doit certaines des meilleures distributions en français depuis 1998 (Mandrake 5.1 basée sur la distribution Red Hat par exemple). Tout comme Ubuntu, il s'agit d'une distribution orientée grand public dont les fonctions et la simplicité d'emploi ne devraient poser aucun problème aux débutants.

Organisée autour de la dernière mise à jour connue de Linux (2.6.24-16), Mandriva Spring One 2008 est disponible en deux versions, l'une sous KDE (par défaut) et l'autre sous Gnome. Ici encore, l'offre logicielle est impressionnante et vous n'aurez aucun mal à travailler (Open Office 2.4), à surfer sur Internet avec Firefox (la dernière version stable du navigateur) ou à vaquer à vos occupations numériques, grâce aux logiciels présents dès l'installation.
The Gimp, pour le traitement d'images ; Kaffeine, pour la lecture de fichiers multimédias ; Amarok, le nouveau logiciel libre à la mode pour vos musiques , sans oublier les nombreuses autres applications et utilitaires disponibles. Sans surprise, on notera qu'à l'opposé de Wubi - qui permet une installation simple et rapide d'Ubuntu - l'utilisation d'un CD live ou de VMware ne permettra ni le partage des fichiers sous Windows (pas de swap réalisé), ni l'observation des derniers effets graphiques 3D sous Compiz et Metisse. Pour cela, vous devrez passer par une installation complète de l'OS en pensant bien à sauvegarder vos documents sur un disque dur externe, par exemple.

Mandriva One sous KDE 3.5.9
Dans la pratique, le bureau de KDE est organisé à la manière de Windows XP et Vista avec un bouton Menu, en bas à gauche de la fenêtre, pour accéder à toutes les applications classées par catégorie (Internet, Bureautique, Graphisme, Son et Vidéo, Outils et Documentation). La mise à jour des applications se fait simplement, à l'aide de l'utilitaire que vous pourrez lancer en cliquant sur Installer et désinstaller des logiciels dans le menu déroulant.
Au niveau de la barre d'outils, vous verrez quatre chiffres, qui correspondent au nombre de bureaux virtuels utilisables d'un simple clic. Un outil indispensable pour tous ceux qui ont l'habitude d'ouvrir plusieurs applications à la fois et qui se perdent dans leurs fenêtres. Notez au passage qu'il est possible d'augmenter ce nombre dans le menu contextuel (clic droit sur le bureau, Configurer le bureau\ Bureaux multiples) sans pour autant ralentir le système. C'est l'une des grandes forces de Linux sur ses concurrents : sa stabilité.

Autre outil indispensable de KDE, véritable couteau-suisse du système, le gestionnaire de fichiers Konqueror ne se limite pas à administrer vos documents puisqu'il est aussi capable de naviguer sur Internet, d'encoder vos CD, de gérer vos polices et bien d'autres services une fois la prise en main réalisée. Pour le lancer, cliquez sur l'icône en forme de maison, en bas à gauche de la fenêtre. De plus, Mandriva annonce un support matériel et une synchronisation des périphériques mobiles. A ce propos, nous n'avons en effet eu aucun problème de reconnaissance matérielle.

Amarok, le lecteur audio libre de KDE
Difficile de terminer cette présentation de Mandriva sans parler d'Amarok, le nouveau lecteur audio et la nouvelle coqueluche du monde libre. Pour le lancer, dirigez-vous dans le menu Son et Vidéo. Vous pourrez alors écouter vos musiques préférées et gérer vos playlists comme avec n'importe quel lecteur multimédia, mais aussi être relié à des milliers de radios et de podcasts existants en cliquant sur Liste de lecture, puis Flux radio, dans la boîte de dialogue qui apparaît. Voilà un très bon exemple de ce que nous réservent certains logiciels libres.

Enfin, pour les plus impatients d'entre vous, sachez qu'il est possible de tester les prochaine applications de KDE 4 (le nouveau gestionnaire de fichiers Dolphin, une nouvelle interface graphique Plasma, etc.), prévue pour la fin de l'année, en lançant les dépôts de logiciels correspondants ou en tapant la ligne de commande : urpmi task-kde kde4-gwenview.

Open Suse 10.3 sous KDE 3.5.7
Dernière distribution de ce comparatif à être testée avant que ne sorte la version 11 cet été, Open Suse 10.3 est le prolongement d'un travail universitaire initié au début des années 1990 en Allemagne, à Nuremberg, (ce qui en fait la plus ancienne distribution de Linux encore en activité). Rachetée par Novell, en 2004, Open Suse est passée au fil des ans d'un statut relativement confidentiel à une distribution totalement libre après ouverture du code source à sa communauté.

Depuis lors, le succès ne cesse de croître pour ce challenger, qui a pas mal d'atouts à revendre. Disponible aussi bien sous KDE (3.5.7) que sous Gnome (2.2), vous pourrez trouver dans cette distribution tous les logiciels qui ont fait le succès d'Ubuntu et de Mandriva : The Gimp, pour le traitement des images ; la suite bureautique Open Office 2.3, compatible avec la majorité des documents Word et Excel ; Amarok, pour la lecture des fichiers audio ; Kaffeine, pour la vidéo ; Kopete, un logiciel de messagerie instantanée (compatible avec Jabber, Yahoo, MSN Messenger, ICQ, etc.)...

Ce qu'il faut retenir
De plus, l'intégration du module Compiz Fusion propose des effets 3D saisissants sur votre bureau. Un dernier rappel toutefois, pour pouvoir profiter de la nouvelle interface graphique, vous devrez obligatoirement passer par une installation complète du système, puisque la virtualisation ou l'utilisation d'un CD live ne permet pas l'affichage de tels effets.
Dans la pratique, que peut-on retenir de cette version d'Open Suse ? Tout d'abord, une installation simple, claire et rapide grâce au nouvel assistant graphique, ainsi qu'un support matériel reconnu dès la première utilisation du système (carte graphique, moniteur, carte-son, disques durs internes et externes).

Gimp et Gwenview ouverts en même temps
Ensuite, contrairement à Fedora, il faut avouer que le choix des applications est ici bien plus important et judicieux. On retrouve donc sous le même environnement graphique des applications telles que The Gimp, Open Office ou Amarok, qui faisaient cruellement défaut à la version live de Fedora même s'il est toujours possible d'installer ces programmes en utilisant les lignes de commandes correspondantes.

Une conclusion s'impose
Si Linux ne remplace pas encore votre bon vieux Windows, il a désormais toute sa place à ses côtés.
La question en préambule de ce dossier était de savoir si l'avenir des systèmes d'exploitation grand public pouvait passer par la philosophie du logiciel libre et son plus bel ambassadeur : Linux. Bien évidemment, ce dernier ne possède toujours pas le poids nécessaire pour faire trembler Apple et encore moins l'ogre Microsoft (avec des parts de marché évoluant entre 1 et 3 %, suivant les sondages les plus optimistes). Mais l'évolution suivie par les distributions vont dans le bon sens et démontrent un intérêt croissant pour l'utilisateur lambda habitué à travailler sous Windows depuis plus de dix ans (voire vingt chez certains !).
C'est dans cette optique qu'ont été développées des applications telles que Wubi, qui facilite grandement l'ouverture du monde libre au plus grand nombre, ou encore les interfaces graphiques KDE et Gnome, qui s'inspirent de plus en plus des qualités intrinsèques de leurs concurrents payants. Bien sûr, il reste de nombreuses marches à gravir pour que le monde du logiciel libre ne soit plus considéré comme un univers obscur, rempli d'informaticiens abonnés aux lignes de code.

Le problème ne vient désormais plus de la communauté des développeurs, qui fait un travail exemplaire (Firefox, Open Office, The Gimp, Amarok et des milliers d'utilitaires moins connus), mais plutôt des constructeurs, qui ne trouvent aucun intérêt à développer des pilotes pour que leurs matériels soient compatibles avec la licence GPL.

Si Linux ne remplacera pas encore votre bon vieux Windows, il a désormais toute sa place à ses côtés : stabilité, gratuité et sécurité étant ses plus beaux atouts par rapport aux systèmes d'exploitation de Microsoft et d'Apple. Et pour ceux qui voudraient se laisser tenter à l'issue de ce dossier, nous ne pouvons que leurs conseiller d'essayer Ubuntu, Mandriva ou Open Suse 10.3, la surprise inattendue de ce dossier.


source : 01net


Posté par Choumi

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